Le Parti Politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LDG) a exigé l'ouverture d'une enquête judiciaire pour élucider les circonstances qui ont conduit au détournement présumé, au Conseil Supérieur de la Magistrature, de 7 millions de dollars destinés au paiement de salaires de nouvcaux magistrats, afin d'établir les responsabilités et de réprimer les auteurs.
Dans une déclaration datée du vendredi 13 juin, ce parti politique a également dénoncé l'arrêt qu'il qualifie « arbitraire et inconstitutionnel» rendu par Cour la constitutionnelle, du 20 mai 2025, condanmnant son président National Augustin Matata, à 10 ans de Travaux forcés.
Par ailleurs, le LGD a critiqué les opérations de démolition sélective de maisons dans la ville de Kinshasa, «réalisées sans respecter les procédures en vigueur.», a-t-il affirmé.
Il a également tiré la sonnette d'alarme sur la recrudescence de l'insécurité à Kinshasa et les arrestations de certains Offciers Militaires.
Le LGD a pris acte de l'alignement de la plateforme LAMUKA, dirigée par Martin Fayulu, derrière l'Union sacrée de la nation. Il a estimé que l'idée de créer un CAMP dit de la PATRIE exacerbe le clivage politique et prépare le terrain à la balkanisation du pays.
Le camp Matata a fustigé les propos jugés « inappropriés » tenus par le Vice-Premier Ministre et Ministre des Transports et Voies de Communication lors de sa dernière intervention médiatique sur Radio Top Congo, affirmant que ces déclarations menacent l'unité et la cohésion nationales en attisant les tensions pour des raisons d'intérêt politique.
Pour le LGD, le dialogue inclusif, tel qu'initié par les Pères Spirituels de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l'Eglise du Christ au Congo (ECC), demeure la seule voie de sortie de la crise multiforme que traverse la République Démocratique du Congo et la sous-région des Grands Lacs.
Enock Mwaka