Tammy Brucela, porte-parole du Département d'État américain, a affirmé qu'« avec la mise en œuvre de l'accord entre la RDC et le Rwanda, les investissements économiques et le développement que nous appelons tous de nos vœux seront enfin possibles ». C'était lors d'un point de presse qu'elle a tenu vendredi 20 juin à Washington, aux États-Unis d'Amérique.
Revenant sur la question du texte de l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda paraphé mercredi 18 juin dernier à Washington après trois jours de négociations entre les équipes techniques de Kinshasa et de Kigali, Tammy Brucela a rappelé que «vendredi prochain, le 27 juin, le secrétaire d'État Marco Rubio assistera à la signature ministérielle de cet accord de paix ici même au Département d'État, sous la conduite des ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la République démocratique du Congo ».
Selon la bouche autorisée de l'administration Trump, cet accord « s'agit d'une étape importante et d'un pas significatif vers la paix dans cette région », a-t-elle indiqué.
Et d'ajouter : « Nous attendons avec impatience d'en savoir plus vendredi prochain ».
Par ailleurs, dans un message publié vendredi 20 juin sur son compte X, le président américain, Donald Trump, a salué l’accord trouvé entre la RDC et le Rwanda.
« Je suis très heureux d'annoncer que j'ai conclu, avec le secrétaire d'État, Marco Rubio, un merveilleux traité entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, dans leur guerre, connue pour ses violentes effusions de sang et ses morts, plus encore que la plupart des autres guerres, et qui dure depuis des décennies », a-t-il écrit.
Sur la même lancée, Trump a annoncé l'arrivée dès lundi prochain à Washington, des délégations congolaise et rwandaise pour la signature définitive de cet accord, qui inclut des dispositions relatives à l’intégrité territoriale, à l’interdiction des hostilités, au désengagement, au désarmement, à l'intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques « pas question d’ingration en masse, brassage ou mixage (ndr)», la mise en place d'un mécanisme conjoint de coordination de la sécurité intégrant le CONOPS du 31 octobre 2024 (cfr processus de Luanda), la facilitation du retour des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur du pays, l'accès humanitaire ainsi que le Cadre d'intégration économique régionale.
Enock Mwaka