Trois jours. C’est le temps record qu’il a fallu au ministère de l’Éducation nationale pour publier les résultats de l’Examen d’État, édition 2025. Une vitesse inédite dans l’histoire de l’administration congolaise, qui suscite des réactions dans l’opinion. Face à cette situation, le ministère de l’Éducation nationale, par le biais de son conseiller en sécurité informatique, Jacks Ngalangala, a apporté des éclaircissements techniques et organisationnels, mercredi 6 août.
« Ce que certains perçoivent comme une magie technologique est, en réalité, le fruit d’un processus structuré et maîtrisé. Et
Et ce n’est qu’un début : les diplômes électroniques arrivent, et l’ensemble du système éducatif poursuit sa modernisation, car l’innovation véritable ne se voit pas toujours au premier regard, mais elle change tout », a indiqué Jacques Ngalangala, dans un message publié sur le compte X de ce ministère de l'Education nationale.
Il a fait savoir que que cette publication rapide « résulte d’un travail de fond mené sur toute une année, combinant stratégie, organisation rigoureuse et transformation technologique.»
Selon Ngalangala, trois leviers majeurs ont permis cette avancée : l’optimisation logistique, la décentralisation du scannage et de la correction des copies, et l’intégration d’un nouveau logiciel intelligent.
« Ces éléments ont permis de réduire drastiquement les délais sans compromettre la qualité ni la fiabilité du processus », a-t-il précisé.
Le conseiller en sécurité informatique a également indiqué que la correction a été repensée dans son ensemble : elle a débuté dès le premier jour des épreuves et s’est poursuivie de manière ininterrompue, y compris pendant les jours fériés.
Sur le plan technologique, le ministère a remplacé son ancien système de traitement par une solution moderne dotée d’intelligence artificielle, capable de traiter plus de 100 pages par minute, contre 8 auparavant.
« Mais malgré ces avancées, « chaque étape critique reste soumise à une vérification humaine rigoureuse, un travail essentiel assuré par les inspecteurs qui travaillent nuit et jour sans relâche. Ce double contrôle garantit à la fois la rapidité et la fiabilité du processus », a fait savoirJacks Ngalangala.
« Innover, ce n’est pas publier vite, c’est créer les conditions pour que les choses avancent avec cohérence et efficacité », a-t-il conclu.
Enock Mwaka