Au moins 107 civiles ont été tués et 4000 autres kidnappés par des hommes armés entre samedi 10 et mardi 13 mai dans la ville de Goma, le territoire de Nyiragongo et celui de Masisi, précisément dans les quartiers de Ndosho, Mugunga, Lac Vert, Katoyi, Majengo, Sake et Kimoka, selon un communiqué du gouvernement congolais.
Malgré les multiples cessez-le-feu convenus entre Kinshasa et Kigali, le climat d'insécurité continue de s'aggraver dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, mènent une campagne de terreur contre la population civile dans l'Est de la RDC. Entre le 10 et 13 mai, le bilan de massacres fait état de « 107 assassinés, plus de 4 000 hommes et jeunes enlevés et embarqué par de force dans de camions pour une destination inconnue», dénonce le gouvernement, indiquant que ces actes de violence incluent « de centaines de cas d'exécutions sommaires, de viols, de tortures, de pillages, de restrictions à la liberté de circulation ainsi que d'incursions dans des structures».
De plus, le gouvernement a signalé une chasse à l'homme ciblant les déplacés et réfugiés congolais et l'installation de familles rwandaises sur le territoire congolais.
Pour Kinshasa, ces actes constituent une violation flagrante des instruments juridiques internationaux, notamment la Charte des Nations Unies, I'Acte constitutif de l'Union africaine, la Convention de Gernève de 1951 relative à la protection des réíugiés ainsi que la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Face à cette escalade de violence, le gouvernement congolais, appelle à une prise en charge judiciaire appropriée, afin que la justice soit rendu pour le peuple congolais.
Enock Mwaka