Le Conseil Territorial de la Jeunesse (CTJ) a vivement protesté ce jeudi 5 mai 2025 contre l'appel à deux journées "ville morte" lancé par certains acteurs de la société civile et l'UDPS. Cette position a été envisagée lors d'une réunion d'évaluation de la situation sécuritaire tenue ce mardi 3 mai 2025 à Durba, dans l'église FEPACO NZAMBELA MALAMU.
La décision de "ville morte" est soutenue par plusieurs partis politiques, dont l'UNC, l'UDPS, le BUREC, l'AVRP, et le RCD/KML. Cependant, le CTJ, sous la direction de son président Benjamin Lado, a fermement condamné cette initiative. Medi Bopa, directeur de cabinet et porte-parole du Conseil Territorial de la Jeunesse, a qualifié cette décision d'« importune ».
« Nous, le Conseil Territorial de la Jeunesse, condamnons avec fermeté cette initiative. Cela ne devrait pas se faire à ce moment-ci, alors que l'UDPS, en tant que parti au pouvoir, devrait plutôt soutenir le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi et relever les défis actuels », a déclaré Medi Bopa.
Il a ajouté : « Ils devraient plutôt apporter des pistes de solutions pour éradiquer cette crise sécuritaire. Envisager une journée ville morte, c'est crucifier notre Chef de l'État et plus particulièrement le gouverneur de la province du Haut-Uele, les soumettant à des sacrifices pénibles. Nous refusons catégoriquement cette décision. »
Medi Bopa a également souligné l'impact négatif sur les examens d'État : « Envisager deux journées ville morte par certains cadres de la société civile et par le parti au pouvoir, alors même que les élèves passent leurs examens d'État, est une mauvaise proposition. Nous sommes contre cela. »
Le porte-parole du CTJ a appelé l'État congolais à assumer pleinement son rôle et la police à sécuriser la population. L'insécurité persiste dans l'agglomération minière de Durba, et une telle décision risquerait de bloquer les échanges commerciaux et les épreuves d'État en cours.
Faustin LINYEKUKA MKOKOLE