Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a procédé ce samedi 5 juillet 2025 à l’ouverture officielle de la Table ronde consacrée au « Crédit Bonobo », un mécanisme novateur de financement dédié à la conservation de la biodiversité et à la valorisation des ressources naturelles, avec un accent particulier sur les communautés locales et les peuples autochtones.
Cette initiative ambitieuse, baptisée « Crédit Bonobo », vise à mobiliser des financements verts en échange d’efforts mesurables de protection des écosystèmes, notamment les forêts tropicales et la faune emblématique de la République Démocratique du Congo. Le mécanisme se veut à la fois écologique, économique et social, en générant des retombées directes pour les populations riveraines des aires protégées.
Fruit d’une collaboration multisectorielle entre le ministère de l’Environnement et Développement durable, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et l’AZF (Fondation du Zoo d’Anvers), cette Table ronde s’ouvre dans un contexte où les enjeux de climat et de biodiversité exigent des réponses concrètes et inclusives.
Les deux premières journées de cette rencontre se tiennent à Kinshasa, avant de se poursuivre à Anvers, en Belgique, du 7 au 8 juillet 2025, pour une phase technique et diplomatique de haut niveau en vue de la consolidation des engagements internationaux.
Dans son mot d’ouverture, le Président Tshisekedi a salué l’esprit de partenariat qui anime cette initiative et a réaffirmé l’engagement de la RDC à faire de la biodiversité un levier de développement durable :
« La nature est un patrimoine commun à préserver, mais elle peut aussi devenir une opportunité de prospérité partagée pour nos peuples », a-t-il déclaré.
Des experts nationaux et internationaux, des représentants des peuples autochtones, des bailleurs de fonds, des organisations de conservation ainsi que des responsables gouvernementaux prennent part à ces assises, avec pour objectif de définir un cadre opérationnel du Crédit Bonobo, ses garanties, ses mécanismes de suivi et ses impacts attendus.