Le gouvernement a officiellement lancé, mercredi 4 septembre à Kinshasa, les activités de la Commission permanente interministérielle chargée de la rationalisation de la parafiscalité (COPIRAP). La cérémonie a été coprésidée par la Première ministre Judith Suminwa, le Vice-premier ministre en charge du Budget et le ministre des Finances.
Selon une dépêche du ministère des Finances, cette initiative vise à assainir la gestion des ressources publiques en réduisant la prolifération des taxes parafiscales, qui concernent aujourd’hui plus de 240 organismes bénéficiaires et plus d’un millier d’actes en vigueur.
La réforme a pour objectifs de moderniser les finances publiques, encadrer l’utilisation des ressources parafiscales pour les missions prioritaires et renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.
Elle s’articule autour de six axes stratégiques : le redressement des finances publiques, l’encadrement du financement sectoriel, le gel de nouveaux prélèvements parafiscaux, la planification rigoureuse des travaux, l’allocation de moyens adéquats à la COPIRAP et la mise en place d’une synergie entre toutes les parties prenantes.
Dans son discours d’ouverture, le ministre des Finances a souligné l’urgence d’une réforme « courageuse et concertée » :« Aujourd’hui, l’on dénombre plus de 240 organismes bénéficiaires et plus d’un millier d’actes parafiscaux. Cette multiplicité alourdit le climat des affaires et réduit la compétitivité de notre économie. La COPIRAP devra apporter des réponses claires et durables à cette situation », a-t-il indiqué.
Le ministre a également remercié les participants et partenaires pour leur engagement, réaffirmant la volonté de son institution de soutenir les initiatives porteuses de développement et d’innovation.
Par la mise en place de la COPIRAP, le gouvernement ambitionne de renforcer la compétitivité de l’économie nationale, de simplifier l’environnement des affaires et d’optimiser la mobilisation ainsi que l’utilisation des ressources publiques, afin de mieux les orienter vers les priorités de développement du pays.