La matinée de ce lundi 4 juillet, des motocyclistes de la province de Tshopo sont montés au créneau pour se plaindre de la hausse des prix de carburant à la pompe. En effet, le litre d’essence est vendu à 3500 voire 3750 francs congolais, au lieu de 2800 fc (1.4 USD) montant fixé par le Secrétariat général du ministère de l’Economie nationale depuis la dernière pénurie.
Deux voies permettent l'approvisionnement en essence de Kisangani : l’ouest et l'est de la RDC. Alors que les importateurs à partir de l’ouest vendent au prix officiel, soit 2800 francs le litre d’essence, ce n’est pas le cas avec ceux de l’est qui vendent plutôt à 3500, voire 3750 fc le litre.
C’est cette situation qui explique l’atmosphère tendu des motocyclistes : "On se demande pourquoi ce prix-là n’est pas respecté, peut-être qu’il n’y a pas de suivi. Mais nous nous posons la question de savoir pourquoi le gouvernement ne fait pas le suivi. Le prix, c’est cher ! Pourquoi les vendeurs du carburant ne respectent pas le prix fixé par le Gouvernement ? Nous voulons que le Gouvernement suive cette situation de près", s’est exclamé un taximan.
Récemment, le président des importateurs des produits pétroliers de l’est du pays, Tambwe Lukongo, avait tenu à justifier cette situation par un manque de subventions de l’Etat. D'après lui, appliquer le prix officiel c’est travailler à perte. Par ailleurs, cette situation est aussi remarquée dans d'autres provinces notamment le Mai-Ndombe.
Berthan Vova