Les billets de 10.000 et 20.000 francs datées de janvier 2022 et portant une toute nouvelle signature, celle de Mme la Gouv de BCC, Malangu Kabedi, ont cours légal en RDC.
Un communiqué de la Banque centrale du Congo ( BCC)- (voir fac-similé)- publié dans l'après-midi du vendredi 5 août 2022, est venu tordre le cou à la controverse sur des billets à haute valeur faciale de francs congolais, pimpants neufs, qui ont servi notamment à la dernière paie des primes et salaires dans l'administration publique. "Rien n'est faux", ce n'est point des billets de la contrebande, la Banque centrale demeure très regardante sur le circuit fiduciaire.
"Le changement de signature est lié à la nomination de Mme le gouverneur, Malangu Kabedi Mbuyi, à la tête de l'Institut d'émission", a fait savoir Dieudonné Fikiri Alimasi, ci-devant premier vice-gouverneur de la BCC.
Hélas, la controverse qui est partie des alertes sur des présumés faux billets de 10.000 et 20.000 francs portant la signature d'un certain Robert, avait déjà fait des victimes.
L'hôpital du Cinquantenaire a refusé de percevoir des billets de francs avec signature de Kabedi ou Robert, c'est selon. D'après les témoignages de cette dame dont l'enfant est interné à l'hôpital du Cinquantenaire, la sortie leur a été refusée ce vendredi autour de 13h00 car l'administration a catégoriquement refusé les billets de francs portant la signature sujette à polémique. Il nous revient également que certaines agences de la REGIDESO SA auraient également refusé ces billets de banque.
La BCC a sans doute mieux fait de communiquer. Car depuis du temps de Masangu Mulongo, les affaires des billets de francs contrefaits sont légion et se sont pratiquement banalisées.
Fin 2016, au départ de Matata de la primature, des billets contrefaits de 5.000, 10.000 et 20.000 francs se retrouvent en masse sur le marché et perturbent sérieusement les transactions bancaires et la paie des fonctionnaires et agents de l'Etat. L'alors Gouv de la BCC , Deogratias Mutombo reconnaît que les faux vrais billets sont sortis de l'Institut d'émission, de la BCC donc, mais prématurément. Une enquête à l'interne est menée, toujours selon le Gouv Mutombo et deux agents auraient été démasqués. Mais jamais, ils ne seront présentés à l'opinion ni devant la justice, contrairement aux assurances du Gouv.
Pis, Mutombo quitte la BCC pour l'ARCA, l'autorité de régulation des assurances, sans jamais divulguer les noms de présumés faussaires. On en est resté alors que le billet de 5.000 francs a pratiquement été démonetisé par l'opinion publique...
RM avec ouragan.cd