Le trafic aérien est désormais autorisé à aérodrome de Ntunta à Kabinda, chef lieu de la province de Lomami.
Depuis quelques mois, la Régie des voies aériennes a entrepris des études qui ont consisté à évaluer l’état de l’aérodrome de Ntunta, à Kabinda dans la province de Lomami et voir s’il est encore praticable.
D’après les experts de la RVA, le trafic aérien est désormais autorisé sur l’aérodrome de Ntunta, qui peut accueillir des vols nationaux.
En avril dernier, une équipe de la RVA a été diligentée à Kabinda à la demande des autorités provinciales. Elle a été conduite par le commandant RVA Mbujimayi. Durant quatre mois, les experts de la Régie des voiries aériennes ont abouti aux conclusions selon lesquelles l’aérodrome de Ntunta peut commencer à accueillir des vols nationaux. Les compagnies d’aviation vont être sollicitées pour desservir la province de Lomami.
Cela fait plusieurs années qu’aucun avion n’a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Ntunta. Beaucoup de Lomamiens étaient contraints de venir prendre leurs vols à partir de Mbujimayi, parcourant plus d’une centaine de kilomètres par voie routière. Malgré la validation de cette équipe d’experts de la RVA, il y a encore beaucoup à faire, reconnaît le commandant RVA Kasai oriental.
"Mieux vaut un commencement, que rien du tout. Dans un premier temps si les travaux avancent, le meilleur viendra que de manquer où atterrir même en sécurité provisoire", a-t-il déclaré.
L’aérodrome de Ntunta comprend à ses extrémités deux manches à air ou encore une manche à vent. Ce dispositif permet aux pilotes de juger de la direction et de la vitesse du vent. Ces deux manches à air vont servir provisoirement pour la sécurité des vols en attendant l’acquisition d’un anémomètre devant servir directement à mesurer avec précision les vents. Le revêtement de la piste est en terre battue et les accotements sont couverts de gazons (pelouses). La résistance de la piste est 3 tonnes.
José Mpanda