Tous les regards étaient tournés vers Paris, la capitale française, en attendant le verdict des juges dans l’affaire de détournement de fonds publics et de complicité. Sur le banc des accusés : Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement National, et consorts.
Dans son jugement rendu ce 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2022 à deux ans de prison ferme ainsi qu’à cinq ans d’inéligibilité, l’empêchant ainsi de se présenter à la présidentielle de 2027.
Un véritable coup de tonnerre pour cette figure de l’extrême droite française, dont les ambitions présidentielles s’effondrent comme un château de cartes. Après plusieurs échecs électoraux, elle s’était pourtant rapprochée de la victoire lors de la dernière présidentielle, laissant entrevoir une possible accession à l’Élysée.
Depuis plusieurs mois, Marine Le Pen, longtemps considérée comme la cheffe de file du Rassemblement National, faisait face à des poursuites judiciaires dans une affaire de détournement de fonds publics destinés aux assistants parlementaires européens. Ce verdict marque un tournant dans la sphère politique française et suscite de nombreuses réactions. Plusieurs personnalités politiques dénoncent une décision qui, selon eux, menacerait la démocratie française.
Toutefois, il convient de noter que Le Pen peut faire appel de cette condamnation. Cependant, sa peine d’inéligibilité resterait en vigueur.
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