Le Gouvernement, par l'entremise du Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières a dénoncé les actes de violence et de terreur perpétrés par l'armée rwandaise et ses alliés du M23-AFC. Ces actes incluent des assassinats ciblés, des viols, des pillages, ainsi que le recrutement forcé de jeunes, y compris d'enfants, dans les zones sous leur contrôle, selon un communiqué consulté par Sosoyamboka.cd.
« Les faits les plus récents sont les suivants : 103 cas d'assassinats ciblés, 21 cas de viols, des centaines de disparitions, plus de 90 cas de tortures corporelles, ainsi que plusieurs cas de cambriolages et de pillages, enregistrés entre le 28 mars et le 5 avril 2025 ; Enlèvements et exécutions sommaires d'une centaine de malades et de garde- malades à l'hôpital Kyeshero à Goma dans la nuit du 3 au 4 avril 2025 », a-t-on lu dans ce communiqué.

En outre, le gouvernement signale que des tonnes de minerais entreposés par des sociétés minières opérant dans les villes de Goma et de Bukavu ont été pillées, tandis que des terres ont été spoliées, des immeubles appartenant à l'État et à des particuliers ont été occupés illégalement et détruits.
Face à cette situation, le Ministère de l'Intérieur a déclaré qu'il recueille actuellement des preuves de ces actes criminels, qu'il attribue à des commanditaires basés à Kigali, et appelle à une prise en charge conséquente de ces violations des droits humains afin que justice soit rendue aux victimes.
Cette dénonciation ferme et détaillée du gouvernement congolais survient dans un contexte régional tendu, marqué par des appels répétés de la communauté internationale à la cessation des hostilités et au respect des droits humains dans l'est de la RDC.
La Rédaction