Dans une annonce inattendue, le président américain Donald Trump a déclaré qu'il levait les sanctions économiques imposées à la Syrie, lors d'une conférence de presse à Riyad, en Arabie saoudite. Cette décision intervient à la veille d'une rencontre avec le président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa, et marque un tournant significatif dans les relations entre Washington et Damas.
« Je vais ordonner l'arrêt des sanctions contre la Syrie pour leur donner une chance de grandeur », a affirmé Trump, soulignant que cette décision faisait suite à des demandes insistantes de son hôte, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman. Cette annonce a suscité des réactions variées tant sur le plan national qu'international.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a salué cette initiative, la qualifiant de « tournant décisif » pour la Syrie. Dans des déclarations à l'agence officielle Sana, il a exprimé l'espoir que cette levée des sanctions permettra à son pays de se diriger vers « un avenir de stabilité, d'autosuffisance et de véritable reconstruction après des années de guerre destructrice ».
Cette décision de Trump est d'autant plus surprenante qu'elle intervient alors que la Syrie est encore en proie à des tensions internes et à des défis économiques majeurs. Un haut responsable américain a précisé que le président avait « accepté de saluer » le président syrien par intérim, qui a pris ses fonctions après la chute de Bachar el-Assad fin 2024.
Accueilli avec faste à Riyad, Donald Trump a exprimé son admiration pour le prince héritier saoudien, déclarant : « Qu'est-ce que je ne ferais pas pour le prince héritier », soulignant ainsi l'importance des relations américano-saoudiennes dans sa politique étrangère.