A l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé, lundi 30 juin, à New York, de reconduire le régime de sanctions sur la République démocratique du Congo (RDC) jusqu’au 1er juillet 2026 et de proroger le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions jusqu’au 1er août 2026.
Ces sanctions s'appliquent à toutes les personnes et entités non gouvernementales
impliquées dans des activités menaçant la paix et la sécurité de la RDC.
« Le Conseil a défini par le passé ces mesures comme étant nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, depuis leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen d’aéronefs immatriculés sur leur territoire ou de navires battant leur pavillon, d’armes et de tout matériel connexe, ainsi que la fourniture de toute assistance et de tout service de conseil ou de formation se rapportant à des activités militaires, y compris tout financement et toute aide financière, à toutes ces personnes et entités non gouvernementales », a-t-on lu dans un rapport du Conseil de sécurité des Nations unies.
Selon l'ONU, ce régime des sanctions et son Groupe d’experts sont des outils centraux pour lutter contre les violences et la déstabilisation dans l’est de la RDC.
« Ils contribuent à accompagner tous les efforts de paix en cours, dont la conclusion, le 27 juin dernier, d’un accord entre la RDC et le Rwanda sous la facilitation des États-Unis », a indiqué la source.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné,« toutes les menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité des soldats de la paix et du personnel des Nations Unies, ainsi que les actes qui entravent l’exécution du mandat de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO)».
Enock Mwaka