Le gouvernement congolais, par le biais du ministère de l'intérieur, a suspendu les activités des parties politiques CRP de Thomas Lubanga, ADCP de Corneille Nangaa et MLP de Franck Diongo, a-t-on appris de source officielle.
Cette décision intervention quelques jours après de le dépôt d'une requête du ministre de l'Intérieur à la Cour constitutionnelle en vue de la dissolution ces partis politiques.
L’ancien président de la commission électorale, Corneille Nangaa, associé depuis décembre 2023 au mouvement rebelle soutenu par Kigali, est accusé, avec ses alliés, de crimes de guerre dans l'Est de la République démocratique du Congo.
En février dernier, la Cour militaire de Kinshasa/Gombe avait lancé un mandat d’arrêt international à son encontre.
Dans un autre registre, l'armée congolais avait accusé l'ancien seigneur de geurre Thomas Lubanga d'avoir créé un nouveau groupe armé dénommé « Convention pour la libération populaire, (CRP)», dans la province de l'Ituri.
Selon son porte-parole, ce mouvement armé composé de centaines personnalités bien connies à Bunia et installés en Ouganda, est de connivence avec mes rebelles du M23 pour déstabiliser la province de l'Ituri, note Radio Okapi.
Par ailleurs, au mois d'avril, le ministre d'État en charge de la justice, Constant Mutamba avait a ordonné à l’auditeur général des FARDC d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de Franck Diongo et Joseph Stéphanie Mukumadi, pour leur implication active et leur complicité dans les massacres de civils, ainsi que dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par le mouvement terroriste AFC/M23, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Enock Mwaka