Le projet de loi portant sur la programmation et la mise en œuvre de la réforme de Police nationale Congolaise (PNC) pour la période 2025-2029 dont le coût est estimé à 2,3 milliards a été déclaré recevable par l'Assemblée nationale au cours d'une seance pléniere tenue ce jeudi 15 mai 2025, au Palais du peuple, dans la commune de Lingwala, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source parlementaire.
« Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation Affaires Coutumières, Son Excellence Jacquemmain Shabani, a présenté ce jeudi 15 mai, devant l’Assemblée nationale réunie en séance plénière, la synthèse du projet de loi portant programmation de la mise en œuvre de la réforme de la Police nationale congolaise (PNC) pour la période 2025-2029. » a-t-on lu.
Selon une dépêche du ministère de l'intérieur, ce texte stratégique visant à doter la PNC d’un cadre rénové, efficace et adapté aux défis sécuritaires actuels et futurs de la République, est aeticulée autour de trois axes majeurs, la réforme entend :
(i) Renforcer le cadre institutionnel de la PNC ; (ii) Accélérer la professionnalisation de la Police nationale ; (iii) Améliorer du dialogue entre la Police et la population.
Ce projet de loi, indique la source, d’un coût estimé à 2,3 milliards USD, fixe des objectifs clairs et mesurables, notamment : (i) L’équipement adéquat des unités pour une meilleure opérationnalité sur le terrain ; (ii) Le recrutement et la formation de 90 000 nouveaux policiers sur cinq ans, dans une dynamique de rajeunissement et de modernisation de l’institution ; (iii) La mise à la retraite de 10 000 agents entre 2027 et 2028, conformément aux normes de gestion des ressources humaines ; (iv) La construction et la réhabilitation des infrastructures pour améliorer les conditions de formation et de travail des policiers.
À l’issue de la présentation, la plénière a déclaré recevable ce projet de loi, saluant la vision du Gouvernement pour une police républicaine au service des citoyens. Le texte a été confié à la Commission Défense et Sécurité pour un examen approfondi, indique la source.
Enock Mwaka