Lors de l’Assemblée générale extraordinaire des États parties à la Cour pénale internationale (CPI), tenue ce mardi 8 juillet 2025 au siège des Nations unies, le ministre ad interim de la Justice de la République Démocratique du Congo, Samuel Mbemba, a exprimé la position de son pays en faveur d’un renforcement des compétences de la Cour.
Dans son allocution, le ministre a plaidé pour que la CPI puisse exercer une pleine compétence sur le crime d’agression, à l’égal des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et du crime de génocide. Il a notamment évoqué les amendements de Kampala, adoptés en 2010, qui visent à définir ces crimes et à clarifier les conditions dans lesquelles la Cour peut en connaître.
Pour la RDC, élargir le champ d’action de la CPI à ce quatrième pilier du droit pénal international contribuerait à une justice plus complète et plus équitable, tout en renforçant la prévention des conflits armés.
Cette prise de position s’inscrit dans un contexte mondial où la question de l’agression entre États revient avec insistance dans les débats diplomatiques et juridiques.