Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) s’est réuni ce vendredi 22 août à New York, à l’initiative des États-Unis, pour examiner la situation sécuritaire toujours préoccupante dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Malgré les signatures récente de l’Accord de paix RDC-Rwanda et de la Déclaration des principes entre Kinshasa et l’AFC/M23, la Sous-secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, Martha Pobee, a souligné que « l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain ne reflète pas les avancées enregistrées sur le plan diplomatique ».
« Le nombre de victimes civiles a augmenté de manière dramatique. Les travailleurs humanitaires risquent leur vie pour fournir une assistance limitée à une population dont les besoins ne cessent de croître », a-t-elle averti.
Washington et Paris haussent le ton
Face à cette impasse, les États-Unis ont exhorté le Rwanda à retirer ses troupes de l’est de la RDC, tout en appelant Kinshasa à respecter ses engagements issus de l’accord de paix RDC-Rwanda. Washington a encouragé les parties à progresser dans les négociations en cours à Doha.
De son côté, Paris a appelé toutes les parties à respecter pleinement leurs engagements, (retrait forces pour le Rwanda, neutralisation FDLR pour la RDC), à promouvoir un dialogue interne et à coordonner les initiatives de paix.
Alors que les affrontements entre l’AFC/M23 et les Forces armées de la RDC (FARDC) se poursuivent, Washington a réaffirmé son soutien aux discussions en cours à Doha sous la facilitation du Qatar, estimant qu’il s’agit de l’une des rares pistes diplomatiques encore ouvertes pour parvenir à une désescalade.
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