24 heures après avoir annoncé sa démission de la Police nationale congolaise, le commissaire Mboso Kazadi a été interpellé mardi 26 août.
Fils de Christophe Mboso, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, il a passé sa première nuit en détention au service de renseignements généraux de la police nationale congolaise ( DRG).
Quelques jours plus tôt, il avait publié une vidéo dénonçant la « complicité » entre la Police et les Kuluna.
Dans cette séquence devenue virale, il affirmait refuser de « participer à un génocide à Kinshasa ».
Ces propos explosifs ont précipité son arrestation et relancé le débat sur les violences urbaines.
Face aux rumeurs de pressions politiques, le cabinet de Christophe Mboso a réagi.
Il a souligné que son fils « agit en son propre nom » et que « ses actes n’engagent que lui ».
Toute tentative d’associer l’élu à cette affaire est qualifiée de « raccordement frauduleux ».
Le communiqué rappelle que Christophe Mboso reste attaché au service de la Nation et réaffirme son soutien au Président Félix Tshisekedi.